Publié dans Politique

Anicet Abel, Carolus, Ilaimaharitra, Melvin Adrien - Les Stars de la semaine !

Publié le vendredi, 28 juin 2019

Depuis samedi dernier jusqu’à hier, ils ont marqué la semaine des malagasy, à l’étranger ou à Madagascar. Toutes tendances politiques, religieuses confondues, toutes catégories de couches sociales sans distinction ont vibré avec eux et salué à juste titre leur performance. Leurs faits et gestes sont très suivis sur les réseaux sociaux et largement commentés dans les chaumières ou au bureau. Ils  sont devenus les chouchous de tout un peuple qui, en moins d’une semaine, s’est fédéré autour d’eux.
Ils sont les membres de l’équipe nationale malagasy appelés communément Barea de Madagascar, en lice pour la première fois à une phase finale de  la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). De l’Egypte, où se déroule la CAN 2019, à Madagascar en passant par l’Afrique toute entière, l’Europe et les îles de l’Océan Indien, les ressortissants malagasy s’unissent derrière deux slogans phares : « Miara-mirona amin’ny Barea » (litt : Ensemble avec les Barea) et « Alefa Barea » (litt : Allez les Barea). C’est tout le peuple  malagasy qui vibre ainsi pour sa sélection nationale. Fait rarissime dans le domaine du sport et presque inexistant dans d’autres domaines. Indéniablement, c’est la magie du football.  Les 23 joueurs des Barea et  le staff technique méritent tous, sans exception, un coup de chapeau après les deux sorties de Madagascar à la CAN 2019, ponctués par un match nul contre la Guinée (2-2) et une victoire face au Burundi (1-O). Cependant,  certains joueurs ont émergé du lot en marquant de leurs empreintes les deux rencontres disputées depuis. Il s’agit d’Anicet Abel, Carolus Andriamahitsinoro, Ilaimaharitra Marco et  Melvin Adrien. Ces quatre joueurs ont chacun participé de leur poste sur le terrain à la construction de la route menant, sauf accident de parcours, les Barea au second tour de la CAN 2019, à savoir les huitièmes de finale.  Anicet Abel avec le numéro 13 flanqué sur son maillot est le premier joueur malagasy à inscrire un but à la CAN. Milieu de terrain du club Bulgare Ludogorest, Abel Anicet a longtemps manqué sa sélection pour diverses raisons notamment ses blessures récurrentes.

Ce second malagasy, après Arsène Malabary, à avoir disputé la ligue des Champions de l’UEFA, a effectué ces derniers mois son retour au sein des Barea. Un retour gagnant en somme avec ce but marqué contre la Guinée et sa prestation durant  cette rencontre ayant emmené les techniciens de la Confédération Africaine de Football (CAF) à lui décerner le statut du meilleur joueur à ce premier match.  Cette reconnaissance des observateurs, Ilaimaharitra Marco l’a aussi obtenue suite à son coup franc gagnant qui a permis  aux Barea de remporter par la plus petite des marges leur match contre le Burundi. Ce joueur de 24 ans, du Sporting de Charleroi (Belgique), a fait le grand pas en rejoignant la sélection malagasy, dont il est origine à 75% selon ses dires, en 2017. Milieu  défensif, Ilaimaharitra Marco marque toutefois des buts, 2 à son actif avec la sélection nationale et 3 sous le maillot de son club belge, son second club depuis son entrée dans le monde du professionnalisme en 2013. Carolus Andriamahitsinoro est le troisième joueur de champ ayant marqué les esprits en ce début de la CAN 2019. Auteur d’une passe décisive et d’un but, excusez du peu, lors du match inaugural, Carolus est un pur produit de l’unique et défunte Académie de football à Madagascar, l’Académie Ny Antsika  du groupe Bolloré et de l’Imperial Tobacco. Originaire de Mahajanga, ce timide joueur de 30 ans, évolue en Arabie Saoudite au sein du club Al-Adalh. Auparavant, cet ex-pensionnaire de l’Académie Ny Antsika jouait dans le championnat algérien pendant  7 saisons, respectivement à WA Tlemcen (2010-2012) et USM Alger (2012-2017). C’est avec ce dernier que Carolus a goûté à une finale de la ligue des Champions de la CAF, faisant de lui le seul malagasy à atteindre ce stade de la compétition. Le dernier joueur malagasy à s’illustrer en ce début de la CAN est le gardien de but, Melvin Adrien. Ses deux arrêts spectaculaires, dont un face-face, ont évité aux Barea la défaite face à la Guinée et il en est de même contre le Burundi où par son envolée pour détourner hors de la cage le coup franc adverse, il a fini par donner un coup de massue sur la tête des Burundais. Un des derniers joueurs expatriés à rejoindre la sélection nationale, Melvin Adrien a tout de même réussi en peu de temps à taper l’œil des techniciens. Devenu titulaire indiscutable dans ce poste, ce portier de 26 ans du FC Martigues (France) fait parler également de lui en dehors du terrain et précisément sur les réseaux sociaux. Avec son mètre 83, ses 84 kg et un visage à l’allure angélique, Melvin Adrien chavire, malgré lui certainement, le cœur des filles internautes. Chaque photo de ce qualifié  bel homme est « kiffée » par des centaines, voire plus, de « facebooker » et largement partagée.  Espérons que ces quatre stars de la semaine, avec  l’aide et la complicité de leurs partenaires de la sélection nationale parviennent à réaliser le rêve des malagasy de voir leur équipe en huitièmes de finale de la phase finale de la CAN 2019.
La Rédaction.

Fil infos

  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
  • ACTU-BREVES
  • Projet « Lac Iarivo » - Un village touristique et un village artisanal ouverts en août 2025
  • Pour l’acheminement du groupe de 105 MW à Antananarivo - Le Premier ministre en mission à Toamasina
  • Incendie - 231 maisons réduites en cendres à Nosy Varika
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Elections municipales et communales - Un début de campagne timide dans la Capitale
  • CUA - Alexandre Georget nommé PDS
  • Elections municipales et communales - Coup d'envoi de la campagne électorale !

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

A bout portant

AutoDiff